sábado, 22 de marzo de 2008

Menaces aux membres de Justice et Paix en Colombie

Rapport 31

Justice et paix

“Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge, sauve-moi de tous mes persécuteurs et délivre-moi ! Sauve-moi de tous ceux qui me cherchent pour me faire du mal et délivre-moi de tout mal.

Psaume 7


Le 19 mars à 1h:00. et 10h:00 ont été menacés de mort ISABELINO VALENCIA RODALLEGA, reconnu leader et représentant légal du conseil Communautaire des communautés noires du fleuve Naya et les défenseurs de droits de l’homme de notre commission Justice et Paix, FRANK WILLIAM CAYAPÚR DELGADO, EDWARD MINA CUERO et YIMI ARMANDO JANSASOY MUÑOZ, qui font partie de l’équipe d’accompagnement des afrodescendents du conseil communautaire du Naya.

Les menaces sont arrivées à travers deux écrits laissés chez l’équipe permanente de la Commission de Justice et Paix dans le village de San Francisco Naya. Les menaces écrites sont signées par le groupe de contrôle “para-el Naya” Aigles Noirs “Águilas Negras”, dans la première on indique que s’ils quittent la région immédiatement il ne leur arrivera rien et dans la seconde on réitère la menace en avertissant qu’on ne répond pas s’ils ne sortent pas vite

Dans le prochain rapport nous donnerons plus d’information.


Appel Urgent

Aux organisations internationales et nationales de Droits de l’homme, Nous sollicitons de se mettre en rapport de toute urgence avec le gouvernement national dans le but d’exiger à l’Etat Colombien l’adoption de mesures pour affronter les “Águilas Negras” qui se trouvent à Buenaventura sur le Pacifique et sur le fleuve Naya, de telle façon que l’on puisse éviter des dommages irréparables à la vie et l’intégrité.

Bogotá, D.C., 19 mars 2008
Comisión Intereclesial de Justicia y Paz



Informe 31

Justicia y Paz

“Dios mío, en ti me he refugiado. Protégeme de todos los que me persiguen y líbrame de su maldad”
Salmo 7


El día de hoy 19 de marzo, a la 1:00 a.m. y 10:00a.m., fueron amenazados de muerte el reconocido líder y representante legal del Consejo comunitario de las Comunidades Negras del río Naya, ISABELINO VALENCIA RODALLEGA y a los defensores de derechos humanos de nuestra Comisión de Justicia y Paz , FRANK WILLIAM CAYAPÚR DELGADO, EDWARD MINA CUERO y YIMI ARMANDO JANSASOY MUÑOZ, quienes hacen parte del equipo de acompañamiento a los afrodescendientes del Consejo Comunitario del Naya.

Las amenazas llegaron a través de dos escritos dejados en el lugar de habitación del equipo permanente de la Comisión de Justicia y Paz, en el caserío de San Francisco Naya. Las amenazas escritas son firmadas por el grupo de control “para-el Naya Águilas Negras”, en la primera indican que si abandonan la zona inmediatamente no les ocurrirá nada y en la segunda reiteran la amenaza advirtiendo que no responden si no salen pronto.

En próxima comunicación se darán mas detalles.


Solicitud urgente

A las organizaciones internacionales y nacionales de Derechos Humanos, solicitamos comunicarse con urgencia al gobierno nacional con la finalidad de exigirle al Estado Colombiano la adopción de medidas necesarias y urgentes para enfrentar las llamadas “Águilas Negras” que se encuentran en Buenaventura sobre el Pacífico y en el río Naya, de manera que se puedan evitar daños irreparables a la vida y a la integridad.


Bogotá, D.C., 19 de marzo de 2008
Comisión Intereclesial de Justicia y Paz

viernes, 7 de marzo de 2008

Hommage aux victimes au Trocadéro 6 mars


Paris, 6 mars 2008
Près de 600 personnes étaient présentes sur l’Esplanade des Droits de l’Homme, au Trocadéro à Paris, pour rendre hommage à toutes les victimes du conflit armé en Colombie. Au cours d’un acte sobre et solennel, mais avec un grand sens de l’unité et de l’engagement, s’est exprimé un profond sentiment de solidarité avec les milliers de familles de disparus, avec les millions de déplacés qui déambulent à travers les villes colombiennes en attente de retrouver leurs terres ou avec les centaines d’otages qui attendent l’échange humanitaire pour retrouver leur liberté.
Dans le cadre d’une mise en scène qui amenait à la réflexion et au recueillement, ont été écoutées l’intervention de Danielle Mitterrand, Présidente de la Fondation France Libertés, la lecture de l’appel à l’hommage signé par une cinquantaine d’organisations françaises et la lecture de l’appel de toutes les organisations de victimes du conflit colombien pour la Vie, la Paix et la Démocratie. La violoncelliste colombienne Consuelo Uribe a interprété des pièces classiques du répertoire colombien et d’autres artistes, comédiens, ont accompagné l’hommage en représentant le drame humanitaire colombien.
Des personnalités politiques françaises de divers horizons, dont la candidate à la Mairie de Paris pour le parti du président et une sénatrice d’opposition, des leaders syndicaux, des écrivains ou de simples citoyens français préoccupés par la situation en Colombie, mais aussi des colombiens résidents à Paris et d’autres latino-américains solidaires avec les victimes, ont répondu à l’appel et ont manifesté leur rejet des pratiques criminelles des groupes paramilitaires, des assassinats extrajudiciaires perpétrés par les agents de l’Etat ou de la pratique de la prise d’otage.
Cet acte répondait à la clameur des millions de victimes qui réclament vérité, justice et réparation et cherchait à contribuer à la construction d’une véritable société démocratique en Colombie, qui respecte les Droits de l’Homme et la dignité humaine.

martes, 26 de febrero de 2008

HOMMAGE INTERNATIONAL AUX VICTIMES DU CONFLIT ARME EN COLOMBIE: Pour la Vie, pour la Paix et la Démocratie.

HOMMAGE INTERNATIONAL AUX VICTIMES DU CONFLIT ARME EN COLOMBIE

Pour la Vie, pour la Paix et la Démocratie.


Les organisations listées ci-dessous ont décidé de se réunir pour soutenir l’appel « Pour la Vie, la Paix et la Démocratie » lancé par des groupes de victimes du conflit armé en Colombie.

En hommage aux disparus, aux déplacés, pour les victimes de massacres, pour les victimes d’exécutions extrajudiciaires, et pour toutes les personnes séquestrées.

A Paris, le rassemblement du 6 mars 2008 se tiendra au Trocadéro, Esplanade des Droits de l'Homme à 18h00.

Ce jour-là, en Colombie et dans de nombreux pays, sera rendu un hommage national et international à ces victimes.

La Colombie vit l'un des drames humanitaires les plus graves de la planète. Faut-il rappeler que ce pays est, avec le Soudan, celui qui connaît le plus grand nombre de déplacés au monde avec près de quatre millions de personnes déplacées de force à l'intérieur du pays, majoritairement à cause des groupes paramilitaires, mais aussi à la suite des agissements de l’Etat et des groupes de guérilla.

En Colombie, les paramilitaires soutenus par l’Armée, sont les plus grands responsables des violations des droits de l’homme. Tous les acteurs armés, légaux et illégaux, violent le principe de distinction entre les combattants et les non combattants, au mépris de la vie et de la dignité de la population civile.

Les groupes paramilitaires, qui agissent seuls ou avec les forces armées, ont fait disparaître au moins 15.000 personnes, ils les ont enterrés dans plus de 3.000 fosses communes ou ont jeté leurs cadavres dans les fleuves. Ils ont assassinés plus de 1.700 indigènes, 2.550 syndicalistes et près de 5.000 membres de l'Union Patriotique. Régulièrement, ils torturent leurs victimes avant de les tuer. Entre 1982 et 2005, les paramilitaires ont perpétré plus de 3.500 massacres et ont volé plus de six millions d'hectares de terres. Depuis 2002 et leur supposée "démobilisation", ils ont assassiné 600 personnes chaque année. Parallèlement à ces crimes, ils ont réussi à contrôler 35% du Parlement. De nombreux parapolitiques[1] ont des charges publiques ou diplomatiques.
Nous exigeons le démantèlement effectif des structures paramilitaires.
Nous exigeons du gouvernement colombien qu'il cesse immédiatement de criminaliser et de stigmatiser les militants des organisations sociales, des syndicats, les défenseurs des Droits de l'Homme, des journalistes et l'opposition démocratique.
On estime que la moitié des personnes séquestrées en Colombie sont aux mains de la guérilla, dont près de 700 seraient détenus par les Farc, ceux-ci détiennent également 44 personnes considérées comme « échangeables » ; parmi eux des militaires et des policiers dont certains sont détenus depuis plus de 10 ans, ainsi que des otages civils.
Nous exigeons que le gouvernement colombien et les FARC acceptent sans délai de se rencontrer pour négocier un accord humanitaire permettant la libération des otages et l’échange de prisonniers détenus par les deux parties Nous exigeons de la guérilla des FARC la libération immédiate et inconditionnelle de tous les civils qu’ils détiennent en otages. Nous saluons leur décision de commencer à les libérer et nous exigeons du gouvernement qu’il ne met pas leurs vies en danger par des opérations militaires.

Nous exigeons du gouvernement colombien qu’il remplisse son devoir de protection pour TOUTES les victimes de la violence dans le pays, qu’il reconnaisse l'existence du conflit armé et qu’il respecte le droit international humanitaire et le droit international des Droits de l’Homme.

Parce que des millions de victimes réclament vérité, justice et réparation,
Parce que les crimes contre l’humanité, les crimes de guerres dont notamment la séquestration de civils et les disparitions forcées sont absolument inacceptables et condamnables
Parce que la société colombienne aspire majoritairement à la paix,
Parce qu’il faut de manière urgente obtenir la libération des otages sans mettre leur vie en danger et parce que les récents événements et l’action diplomatique, ouvrent un chemin réaliste pour l’échange humanitaire,
La communauté internationale doit montrer qu’elle entend cette clameur et contribuer ainsi à construire une véritable société démocratique en Colombie basée sur la paix, la justice sociale et le respect intégral des Droits Humains et de la dignité humaine.
Altercultures
Association "América Latina Publicaciones "El Chasqui de América Latina"
Association des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT)
Association d’Ex Prisonniers politiques Chiliens – France (AEXPPCH)
Association Pueblo – Paris
Association Tabano
Cercle Bolivarien de Paris
Collectif des 100 artistes et écrivains pour Ingrid Betancourt
Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD)
Comité d’Information sur l’Amérique Latine Nanterre (CIALN)
Comité Ile de France de Soutien à Ingrid Betancourt et tous les otages en Colombie
Comité Pro - Bolivia France
Commission Inter-ecclésiale Justice et Paix, Colombie
Confédération Générale du Travail (CGT)
Coordination Populaire Colombienne – Paris
Fédération Internationale des Comités Ingrid Betancourt pour la libération des otages en Colombie (FICIB)
Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH)
France - Amérique Latine (FAL)
France Libertés -Fondation Danielle Mittérrand
Le Mouvement de la Paix
Les Alternatifs
Les Verts
Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR)
Missionnaires Clarétains, Paris
Mouvement contre le racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (MRAP)
Paroisse de Langue Espagnole à Paris
Parti Communiste Français (PCF)
Polo Democratico Alternativo – France
Pour la République Sociale, PRS Bas-Rhin
Réseau Europeen, Service International Chrétien de Solidarité avec les Peuples de l’Amérique Latine « Oscar Romero. SICSAL
Secours Catholique - Caritas France
Terre des Hommes - France
Terre et Liberté pour Arauco - Arcueil
Tribunal International d’Opinion – Tio France (Affaire Sud Bolívar En Colombia)
Université Populaire Mariategui


(Pour de nouvelles signatures : hommagevictimes.colombie@hotmail.fr)
[1] Depuis 2006, de nombreux scandales ont démontrés que des dizaines de politiciens, incluant des parlementaires, des gouverneurs, des militaires ont des liens très étroits avec les groupes paramilitaires.

viernes, 22 de febrero de 2008

IVAN CEPEDA HABLA SOBRE EL 6 DE MARZO

6 de marzo

La demostración ciudadana del 6 de marzo por los derechos de las víctimas de los paramilitares, los parapolíticos y los agentes del Estado comprometidos en violaciones de derechos humanos, no sólo no cuenta con poderosos recursos económicos y mediáticos.
http://www.elespectador.com/elespectador/Secciones/Detalles.aspx?idNoticia=22069&idSeccion=25
Iván Cepeda Castro
sábado, 16 de febrero de 2008

Se enfrenta además a las mentiras del Gobierno, las amenazas de los grupos paramilitares, y la manipulación de la agencia de noticias Anncol. Como si todo esto fuera poco, comienzan a registrarse presiones en determinadas empresas e instituciones tendientes a impedir la participación en los actos programados.

Esta semana, la Unión Sindical Obrera denunció que los directivos de Ecopetrol advirtieron a sus empleados que quienes no concurran a su puesto de trabajo el día 6 de marzo serán sancionados. La misma empresa convocó a su personal a participar en la marcha del 4 de febrero. En una de las sedes de la Universidad Libre de Bogotá aparecieron anuncios públicos llamando a estudiantes y profesores a no participar el 6 por “razones de seguridad y de orden público”.

Los actos del 6 de marzo no responden a un ánimo revanchista en relación con la manifestación del 4 de febrero. Su convocatoria no surgió como respuesta reactiva e improvisada. Desde hace más de dos décadas las asociaciones de víctimas y las organizaciones de derechos humanos vienen trabajando para que la sociedad colombiana reconozca la existencia de crímenes como la desaparición forzada, las ejecuciones extrajudiciales, el genocidio, el desplazamiento forzado, etc. Tampoco se trata de un acto excluyente.

El 6 de marzo en la Plaza de Bolívar se leerá un llamamiento firmado por organizaciones de víctimas de la guerrilla y de crímenes de Estado en el que se condenan todos los crímenes contra la humanidad. La manifestación convocada hace parte del legítimo derecho a exigir que la sociedad colombiana reconozca con la misma convicción a todas las víctimas, y se manifieste con la misma decisión contra todas las formas de violencia. Que un grupo de ciudadanos convoque a una demostración pública de estas características no debería suscitar tantos ataques y manipulaciones. Lo que demuestran esos hostigamientos es cuán lejos estamos aún como sociedad de los hábitos democráticos.

A pesar de todos estos ataques y obstáculos, las centrales obreras, algunos de los partidos políticos, emisoras radiales, el periódico El Espectador, varios columnistas de opinión y muchos ciudadanos han respaldado la iniciativa. No sé cuántas personas salgan a la calle el 6 de marzo de 2008. Espero que sean muchas. Quienes lo hagan estarán cumpliendo con el deber constitucional de defender los derechos humanos. Pero además, dadas las difíciles circunstancias en las que se realiza esta jornada de homenaje a las víctimas, estarán llevando a cabo un acto de elevado sentido ético. En medio de un creciente ambiente de intolerancia y discriminación, ejercerán su derecho a manifestarse públicamente.

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Una de las acusaciones que me han formulado en estos días es que nunca he condenado las acciones del frente ‘Manuel Cepeda’. Quiero citar lo que escribí en esta columna de opinión el 17 de marzo de 2007: “He condenado en múltiples oportunidades las acciones en las que grupos guerrilleros atentan contra la vida y la dignidad de las personas, y en particular, el secuestro convertido en industria de comercio con seres humanos. Con esa misma verticalidad condeno las acciones que realiza el mal llamado frente ‘Manuel Cepeda’, que han costado la vida de civiles en atentados dinamiteros. Una sociedad justa y democrática, como la que quería mi padre, no se construye a punta de atentados indiscriminados contra la población civil”.

fm_cepeda@yahoo.fr

miércoles, 20 de febrero de 2008

Données sur la barbarie et les crimes d'État en Colombie











Le gouvernement Colombien cherche à occulter le vrai visage du Conflit

Soit que 75% des violations de droits humains sont commis par l'administration Uribe et les forces paramilitaires auxquelles il est lié. (Source : Aministie internationale, Human Rights Watch)

En Colombie, pendant la première période de l'actuel président, Álvaro Uribe Vélez (2002- 2006), au moins 11.084 personnes ont eté assassinées ou ont été 'portées disparues' pour des raisons politiques. (Source : Aministie internationale, Human Rights Watch)

30.000 personnes ont été victimes de disparition forcée depuis une vingtaine d'années par les corps de sécurité de l'Etat et les groupes paramilitaires d'extrême droite qui ont souvent agit en connivence avec des agents de ce même Etat. Les français ignorent que les familles de ces victimes ne voient aucune lueur d'espoir pour connaître la vérité, ni même pour recevoir une quelconque réparation et n'espèrent même plus retrouver les cadavres de leurs êtres chers.(Source : Aministie internationale, Human Rights Watch)
Sur 100 syndicalistes assassinés dans le monde près de 40 le sont pour la seule Colombie plaçant ce pays largement en tête dans ce sinistre palmarès. (Fédération Internationale des Droits de l'Homme –FIDH-)

Ces derniers mois, des fosses communes ont été découvertes dans toutes les régions du pays. Le procureur général de Colombie a affirmé qu'elles pourraient contenir les restes de près 10 000 civils assassinés par ces groupes paramilitaires. Leaders populaires, syndicalistes, juges, défenseurs des droits de l'homme,journalistes. La presse colombienne a révélé comment les chefs paramilitaires ont généralisé la torture en formant leurs hommes à démembrer vivantes leurs victimes. (Source : Le Monde du 15 janvier 2008)

Mais les paramilitaires ne se sont pas cantonnés à ce travail de répression, ils ont bâti une redoutable organisation mafieuse qui contrôle l'essentiel du trafic de cocaïne vers les Etats-Unis et l'Europe. En s'infiltrant dans l'appareil d'Etat, les paramilitaires ont pu faire prospérer leur trafic et généraliser le détournement de fonds publics grâce à la complicité d'une partie de la classe politique au pouvoir. (Source : Le Monde du 15 janvier 2008)

Dans un rapport de la DIA (Defense Intelligence Agency) datant de 1991, les services de renseignement militaire américains présentaient Alvaro Uribe Velez, alors sénateur au Congrès, comme un "politicien collaborant avec le cartel de Pablo Escobar aux plus hauts niveaux du gouvernement". (Source : Le Monde du 15 janvier 2008)

En tant que gouverneur de la région de Medellin, L'actuel président de la Colombie M. Alvaro Uribe Velez autorise la formation de coopératives de sécurité privée servant en réalité de couverture légale à des groupes paramilitaires peuplés de tueurs de la mafia.(Source : Le Monde du 15 janvier 2008)

L'ancien chef des services de renseignement, un proche du président Uribe, est actuellement détenu pour sa collaboration active avec les paramilitaires ? Pourquoi omettre le fait que les paramilitaires ont joui du soutien de larges secteurs de la classe politique colombienne ? Cette année, malgré les menaces, les juges de la Cour Suprême ont ordonné l'arrestation de quatorze députés et sénateurs. Tous sont des proches du président Uribe. Ils sont accusés d'avoir truqué des scrutins électoraux, ordonné des assassinats et servi les intérêts des groupes paramilitaires depuis le Parlement. (Source :Le Monde du 15 janvier 2008)

Depuis 2005, le président Uribe a tout mis en oeuvre pour parvenir à une amnistie générale des paramilitaires en adoptant la loi dite de justice et paix. Cette législation prévoit, en effet, pour les responsables de ces crimes contre l'humanité des peines dérisoires en échange de leur démobilisation. Présenter la guérilla comme le "diable" et tenter de blanchir un président colombien compromis dans l'entreprise criminelle du paramilitarisme est quelque chose d'inacceptable. (Source : Le Monde du 15 janvier 2008)

Exiger la libération d'Ingrid Betancourt et de tous les otages retenus dans des conditions inhumaines par la guérilla ne peut servir à exonérer l'Etat colombien de sa responsabilité dans le déchaînement de violence existant dans le pays. (Source : Le Monde du 15 janvier 2008)
Les déplacements forcés se réalisent avec l´aide de l´armée et surtout des paramilitaires et des sociétés privées de mercenaires, comme en Irak. On dénombre les personnes massacrées par milliers. Les chiffres de déplacés atteignirent alors des sommets inégalés: quatre millions de personnes déplacées en Colombie. (François Houtart, est prêtre et sociologue, professeur émérite de l'Université de Louvain-la-Neuve, et cofondateur du Forum Social Mondial)

martes, 19 de febrero de 2008

Homenaje al las Victimas de Crimenes de lesa Humanidad en Colombia


EL Homenaje en Paris será en la Plaza de los Derechos Humanos (Trocadéro –linea 9), el próximo 6 de Marzo a las 6 de la tarde.

Estaremos actualizando la información y el tipo de actividades que se llevaran a cabo. Recomendamos estar revisando el blog. Los invitamos a leer los artículos que recomendamos así como los datos que tenemos en el blog.


Para cualquier información no dude en contactarnos


L'Hommage à Paris aura lieu à La Place des Droits de l’Homme (Trocadéro –ligne 9), le 6 mars à 18:00 heures.

Il s’agira d’actualiser l’information et les types d’activités qui auront lieux. Nous vous recommandons de réviser périodiquement ce blog. Nous vous invitons, également, à lire les articles (en français et en espagnol) sur le sujet ainsi que les données sur la Colombie que nous avons sur ce blog.

Pour toute information n’hésitez pas à nous contacter.