miércoles, 20 de febrero de 2008

Données sur la barbarie et les crimes d'État en Colombie











Le gouvernement Colombien cherche à occulter le vrai visage du Conflit

Soit que 75% des violations de droits humains sont commis par l'administration Uribe et les forces paramilitaires auxquelles il est lié. (Source : Aministie internationale, Human Rights Watch)

En Colombie, pendant la première période de l'actuel président, Álvaro Uribe Vélez (2002- 2006), au moins 11.084 personnes ont eté assassinées ou ont été 'portées disparues' pour des raisons politiques. (Source : Aministie internationale, Human Rights Watch)

30.000 personnes ont été victimes de disparition forcée depuis une vingtaine d'années par les corps de sécurité de l'Etat et les groupes paramilitaires d'extrême droite qui ont souvent agit en connivence avec des agents de ce même Etat. Les français ignorent que les familles de ces victimes ne voient aucune lueur d'espoir pour connaître la vérité, ni même pour recevoir une quelconque réparation et n'espèrent même plus retrouver les cadavres de leurs êtres chers.(Source : Aministie internationale, Human Rights Watch)
Sur 100 syndicalistes assassinés dans le monde près de 40 le sont pour la seule Colombie plaçant ce pays largement en tête dans ce sinistre palmarès. (Fédération Internationale des Droits de l'Homme –FIDH-)

Ces derniers mois, des fosses communes ont été découvertes dans toutes les régions du pays. Le procureur général de Colombie a affirmé qu'elles pourraient contenir les restes de près 10 000 civils assassinés par ces groupes paramilitaires. Leaders populaires, syndicalistes, juges, défenseurs des droits de l'homme,journalistes. La presse colombienne a révélé comment les chefs paramilitaires ont généralisé la torture en formant leurs hommes à démembrer vivantes leurs victimes. (Source : Le Monde du 15 janvier 2008)

Mais les paramilitaires ne se sont pas cantonnés à ce travail de répression, ils ont bâti une redoutable organisation mafieuse qui contrôle l'essentiel du trafic de cocaïne vers les Etats-Unis et l'Europe. En s'infiltrant dans l'appareil d'Etat, les paramilitaires ont pu faire prospérer leur trafic et généraliser le détournement de fonds publics grâce à la complicité d'une partie de la classe politique au pouvoir. (Source : Le Monde du 15 janvier 2008)

Dans un rapport de la DIA (Defense Intelligence Agency) datant de 1991, les services de renseignement militaire américains présentaient Alvaro Uribe Velez, alors sénateur au Congrès, comme un "politicien collaborant avec le cartel de Pablo Escobar aux plus hauts niveaux du gouvernement". (Source : Le Monde du 15 janvier 2008)

En tant que gouverneur de la région de Medellin, L'actuel président de la Colombie M. Alvaro Uribe Velez autorise la formation de coopératives de sécurité privée servant en réalité de couverture légale à des groupes paramilitaires peuplés de tueurs de la mafia.(Source : Le Monde du 15 janvier 2008)

L'ancien chef des services de renseignement, un proche du président Uribe, est actuellement détenu pour sa collaboration active avec les paramilitaires ? Pourquoi omettre le fait que les paramilitaires ont joui du soutien de larges secteurs de la classe politique colombienne ? Cette année, malgré les menaces, les juges de la Cour Suprême ont ordonné l'arrestation de quatorze députés et sénateurs. Tous sont des proches du président Uribe. Ils sont accusés d'avoir truqué des scrutins électoraux, ordonné des assassinats et servi les intérêts des groupes paramilitaires depuis le Parlement. (Source :Le Monde du 15 janvier 2008)

Depuis 2005, le président Uribe a tout mis en oeuvre pour parvenir à une amnistie générale des paramilitaires en adoptant la loi dite de justice et paix. Cette législation prévoit, en effet, pour les responsables de ces crimes contre l'humanité des peines dérisoires en échange de leur démobilisation. Présenter la guérilla comme le "diable" et tenter de blanchir un président colombien compromis dans l'entreprise criminelle du paramilitarisme est quelque chose d'inacceptable. (Source : Le Monde du 15 janvier 2008)

Exiger la libération d'Ingrid Betancourt et de tous les otages retenus dans des conditions inhumaines par la guérilla ne peut servir à exonérer l'Etat colombien de sa responsabilité dans le déchaînement de violence existant dans le pays. (Source : Le Monde du 15 janvier 2008)
Les déplacements forcés se réalisent avec l´aide de l´armée et surtout des paramilitaires et des sociétés privées de mercenaires, comme en Irak. On dénombre les personnes massacrées par milliers. Les chiffres de déplacés atteignirent alors des sommets inégalés: quatre millions de personnes déplacées en Colombie. (François Houtart, est prêtre et sociologue, professeur émérite de l'Université de Louvain-la-Neuve, et cofondateur du Forum Social Mondial)

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